Dans toute la mesure du possible (météo), cette Murder Party est jouée en plein air, sur une plage du littoral des Trois-Lacs afin de simuler soit une île déserte, soit l'île de la
Tortue.
Sable, torches, boucaniers, rhum et malédictions vaudous forment le décor de ces parties hautes en couleur où il est de bon ton de parler fort et de provoquer en duel son voisin.
Les joueurs incarnent des pirates, pardi !
Ils peuvent toutefois également jouer des espions français, anglais ou espagnols, des curés, des sorciers vaudous, des officiers de marine ou bien d'autres personnages bien plus louches
encore..
[Sources : Wikipedia]
Le mot pirate vient du mot grec πειρατης qui vient à son tour du verbe πειραω signifiant « s’efforcer de », « essayer de », « tenter sa chance à l’aventure ».
Un pirate est une personne qui pratique la piraterie. La piraterie est la pratique, aussi vieille que la navigation, qui a pour objet l’attaque d’une embarcation dans le but de voler son chargement, et parfois le bateau tout entier. Cependant, les pirates ne se limitaient pas seulement aux autres bateaux mais parfois attaquaient des petites villes côtières. Le mot « pirate » est rattaché aux actions en mer sans l’aval d’une nation souveraine, contrairement aux corsaires, capitaines d’embarcation privée travaillant pour le compte d’une nation ou d’une personne importante dans la société. La piraterie maritime connut son apogée durant le XVIIIe siècle puis a peu à peu disparu dû au pouvoir grandissant des nations sur toutes les régions du monde. Beaucoup d’anarchistes se sont inspiré de la philosophie des pirates qui consistait à s’exiler de toute nation afin de mener une vie plus libre.
La mer des Caraïbes est le théâtre de nombreuses attaques dès le XVIe siècle (découverte et établissement des colons au Nouveau
Monde). Les Antilles et les Caraïbes en général se situent inévitablement au centre d’une zone de commerce en pleine expansion : Anglais, Français, Hollandais, Espagnols et Portugais se
partagent — par des traités ou des guerres — un vaste territoire. Néanmoins, les Monarchies européennes restent en proie à des luttes couteuses et incessantes. Pour les Espagnols, l’objectif est
vital : assurer la sécurité des flottes chargées d’argent (des mines de Zaccatecas ou de Guanajuato) et d’or (du Potosi) vers Séville. Les Grandes Antilles sont à l’époque situées sur les
routes maritimes qui relient l'Amérique à l'Espagne. Dans l'intention de se prémunir des raids pirates ou autres, les Espagnols organisent rapidement le système de convois (Carrera de Indias)
protégé par les galions, ces navires de guerre armé de 60 à 70 canons. Les richesses des Amériques et la politique impériale apparaissent subséquemment au grand jour… Et avec eux, la
crainte de Jolly Roger.
Corsaires, pirates, flibustiers et boucaniers, mais qui sont-ils ? Les pirates opèrent de façon indépendante sans aucune
distinction de pavillon. Les corsaires (le plus souvent, de riches hommes d'affaires ou des nobles) attaquent exclusivement pour leurs comptes. Toutefois, ils doivent redistribuer une partie du
butin au gouvernement qui leur délivre une lettre de marque (commission de guerre) ; sorte de piraterie légale. Entre récompense et trésor, une aubaine pour l’équipage ! Le flibustier
(du Néerlandais vrijbuiters, « libre faiseur de butin ») désigne un pirate qui appartient à un groupe (hommes libres ou anciens esclaves) installé dans certaines zones des
Caraïbes. Leurs cibles privilégiées : les galions espagnols. Quant aux boucaniers (souvent assimilés aux flibustiers) installés sur les îles d’Hispaniola ou de la Tortue, ils s’adonnent à de
la contrebande de bovin, au nez et aux yeux des Espagnols. Leur patronyme découle du « boucan », ce barbecue utilisé par les Indiens anthropophages. Les pirates préfèrent parcourir les
mers à bord d’embarcations légères, rapides et manœuvrables. L’équipage recruté est régulièrement constitué d’évadés ou de condamnés à mort. Leur combativité reste perpétuellement redoutée, tout
comme les abordages imprévisibles et fulgurants à la lueur du pavillon noir.
Sans établir une litanie, le plus célèbre des pirates est incontestablement Edward Drummond (1680-1718), connu sous le nom de
Barbe Noir. Son pavillon — petit diable blanc qui tient une lance et un sablier — apparait dans les Caraïbes au début du XVIIIe siècle. En 1717, Barbe Noir aborde la « Concorde » une
frégate française de 300 tonnes armée de 40 canons et la rebaptise « Queen Anne's Revenge » ; sa plus belle prise. Toutefois, la tête du capitaine ornera le mât du navire anglais
« Pearl » à la suite de la bataille de l’îlot d’Ocracoke (novembre 1718). Malgré de nombreuses recherches, à ce jour l’épave du « Revenge » n'a jamais été officiellement
retrouvée… tout comme son trésor. L'île aux Forbans située au cœur de Sainte-Marie reste considérée comme un véritable repère ; de nombreux pirates y auraient séjourné. En conséquence,
certains bateaux reposent actuellement au fond de la baie des Forbans. Des archéologues américains ont par exemple retrouvé, dans le lagon Sainte Marie, « l’Adventure Galley » ; le
navire sabordé par le corsaire anglais William Kidd (1647-1701). La légende rejoint le roman de Louis Stevenson (1850-1894), car le trésor du Capitaine Kidd demeure introuvable.
De Facto, ces brigands des mers et leurs péripéties rentrent dans la légende en 1883 avec le célèbre ouvrage de Robert
Louis Stevenson, « L'île au Trésor » (1883).
Scénario basé sur ce Thème : L'Île du Diable