L'ambiance de ce Thème est essentiellement celle de Sherlock Holmes. Énigmes, flegme britannique et dialogues distingués formeront le cadre des Scénarios. Ceux-ci couvriront pour l'essentiel des
meurtres à résoudre - ou à empêcher - mais également des opérations au service de Sa Gracieuse Majesté.
Cette époque est aussi celle de Jack l’Éventreur, et les Scénarios peuvent dans ce contexte revêtir un caractère bien plus sordide... et dangereux !
Les Personnages joueurs seront pour la plupart des investigateurs, des détectives, mais aussi des agents de Scotland Yard, des officiers de l'armée de Sa Majesté, ou encore des avatars du
terrible Dr Moriarty.
[Sources : Wikipedia]
L'époque victorienne au Royaume-Uni marque l'apogée de la révolution industrielle britannique ainsi que celle de l'Empire britannique.
L'époque victorienne est celle de Charles Darwin qui publie en 1859 De l'origine des espèces dans lequel il explique comment les nouvelles espèces apparaissent. De nombreux chercheurs défendent des théories qui sont désormais caduques. Les adeptes de la phrénologie, par exemple, estiment qu'on peut connaître la personnalité de quelqu'un en étudiant la forme de son crâne. D'autres défendent la supériorité de certaines populations par rapport à d'autres, et apportent ainsi une caution scientifique à la domination de l'Afrique par les puissances européennes.
La littérature victorienne (en) suit celle de l'époque romantique précédente : tandis que la poésie était prédominante, l'époque victorienne privilégie le genre littéraire du roman.
Des auteurs de romans importants sont : Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930), Charles Dickens (1812-1870), William Thackeray (1811-1863), les sœurs Brontë, Charlotte (1816–55), Emily (1818–48) et Anne (1820–49), George Eliot (1819–80), Thomas Hardy et (1840-1928) ainsi qu'Elisabeth Gaskell.
En théâtre : Gilbert et Sullivan, George Bernard Shaw (1856-1950) et Oscar Wilde (1854-1900).
L'Angleterre victorienne voit de fréquents mouvements de contestation sociale. Le chartisme, de 1838 à 1848, mobilise des millions de personnes dans une tentative de gagner le suffrage universel. En 1867 et 1884, seule une mobilisation massive oblige le parlement à étendre le suffrage.
Le syndicalisme construit peu à peu un mouvement de masse, avec la fondation dans les années 1860, des Trades Union Congress (TUC, congrès des syndicats), et, dans les années 1880, l'extension du syndicalisme au-delà des seuls ouvriers qualifiés. Les grandes grèves des dockers, des travailleurs du gaz, et des filles qui fabriquaient des allumettes défraient la chronique.
Différents mouvements pour les droits des femmes apparaissent — notamment des comités qui luttent pour le droit de la femme mariée d'avoir de la propriété à son nom, un mouvement de masse pour le droit de vote des femmes, et de nombreuses mobilisations de sections de la classe moyenne qui demandaient le droit à l'éducation pour les femmes.
En 1888 à Londres, ont lieu des meurtres en série de prostituées par Jack l'Éventreur.
Le célébrissime détective Sherlock Holmes naît de la main de Sir Arthur Conan Doyle en 1887 dans sa première publication "Une étude en rouge". L'action du célèbre roman Oliver Twist de Charles Dickens ainsi que celle de La Petite Princesse de Frances Hodgson Burnett se déroulent dans le Londres victorien.
Une dame ne fait jamais de scène en public.
Une dame ne lit pas le journal et ne parle jamais de politique, que ce soit chez elle ou dans les réceptions.
Une dame ne fume jamais et ne joue pas d’argent (ça n’est plus respecté par toutes dans les années 20).
Une dame ne reste jamais seule avec un gentleman plus de cinq minutes.
Une dame ne croise jamais les genoux mais les tient côte à côte.
Une dame ne rend jamais visite à un gentleman, sauf pour raisons professionnelles ou affaires.
Un gentleman escorte toujours une dame en restant sur sa gauche, afin de pouvoir tirer son arme sans la gêner (pour les droitiers).
Un gentlemen ne fume jamais devant une dame avant que celle ci ne l’ait invité à le faire (d’où l’utilité des fumoirs).
Un gentleman ne jure jamais en présence d’une dame.
Un gentlemen ouvre toutes les portes à une dame et tire les chaises pour qu’elle puisse s’assoir.
Un gentleman ne parle pas de sa maîtresse ou de sports vulgaires en présence d’une dame, surtout si c’est une jeune fille.
Un gentleman ne retire jamais sa veste ou sa cravate lorsqu’il est en bonne compagnie.
Un gentleman qui escorte une dame quelque part, prend sa pelisse et son bonnet, puis les tend à un domestique.
Le rang social
Il ne faut jamais s’adresser en premier à une personne de rang social supérieur sauf si elle compte parmi vos intimes.
Vous pouvez refuser un défi en duel d’un inférieur social.
Deux officiers ne peuvent se battre en duel que s’ils ont le même grade.
L’épouse d’un genleman acquiert le rang de son mari s’il est plus élevé que le sien ; l’inverse est faux. Le fils aîné d’un noble reçoit le titre immédiatement en dessous de celui de son père.
Seuls les parents, les frères, les soeurs et les époux s’appellent par leurs prénoms.
Savoir-vivre
Saluez toujours vos relations quand vous les croisez.
Dans un dîner, adressez vous toujours à vos voisins (à gauche et à droite), ne criez pas vers la personne placée en bout de table.
Les pourboires outranciers sont vulgaires (jamais plus de deux pour cent de la somme totale).
Un gentleman ne doit pas danser plus de deux fois avec la même dame a moins qu’il ne ce soit déclaré.
Avant de danser avec une dame, on doit lui avoir été présenté précédemment.
En Angleterre, une jeune fille doit avoir reçu la permission avant de pouvoir valser.
Pour sortir, une jeune fille doit porter des couleurs pastel ou du blanc et porter des fleurs ou des perles comme ornements. Les bijoux et les robes de couleurs sombres sont l’apanage des femmes mariées.
Durant un bal, la bibliothèque (ou tout autre endroit dit intime) est interdite aux jeunes filles et à leurs partenaires.
Une femme mariée entre dans la salle de bal au bras de sont époux ou de son fils aîné. Si elle ne peut se faire accompagner par aucun des deux, elle est accompagnée d’un homme d’un rang égal au sien.
Valser à l’envers est d’une grossièreté impardonnable.
Ne proposez jamais un rendez-vous à haute voix, envoyez de préférence un "billet doux" à son club (pour un homme) ou à son salon (pour une femme).
Un gentleman n’a jamais d’aventure avec une femme mariée qui n’a pas encore donné naissance à un héritier mâle (ceci afin d’éviter les mauvaises surprises au moments de la succession).
Homme ou femme, n’affichez jamais vos infidélité en public.
Homme ou femme, on n’a jamais d’aventure sous son propre toit.
En promenade à cheval ou en voiture, un gentleman place a sa droite sa femme, à sa gauche sa maîtresse (en cas de rencontre, cette convenance évite les situations embarrassantes).
Enfin, gardez à l’esprit qu’en ce temps là, le divorce est impossible.
Scénario basé sur ce Thème : Fiançailles Sanglantes